Que vaut la vie d'Ursule ?

Aux éditions: 

EdiLivre.com
Roman policier

Résumé: 

Lors d'une belle matinée de printemps, le paisible village de Bessant se réveille en apprenant que l'un des siens a été la victime d'un crime. Ursule Lopin, 81 ans, a été abattu sur le seuil de sa porte. La gendarmerie ne parviendra pas à identifier le ou les auteurs de ce meurtre. C'est alors qu'un jeune homme du village entreprend de mener sa propre enquête. Amateur de romans policiers, il va se transposer dans la réalité d'une affaire criminelle, laquelle va progressivement le déborder, jusqu'à ce qu'il soit lui-même accusé d'en être l'assassin. La vie de ce Sherlock Holmes en herbe va-t-elle basculer au profit d'intérêts locaux, et face à la conviction des personnes en charge de cette enquête ?

Extrait: 

   Cyril avait mis peu de temps pour doubler les deux éclaireurs. Il se trouvait à la fin de la rue qui débouchait à cet endroit sur l’herbe des vaches.
   Suivant cette direction, cela se passe alors à la ferme du vieil Ursule !
   Ursule était un paysan qui allait bon pied bon oeil vers ses quatre-vingt deux printemps.

   Je continue mon chemin, je suis arrêté par la maréchaussée.
– Eh, jeune homme, que faites-vous ici ?
– Eh bien, je me dirige vers la ferme d’Ursule !
– Il s’agit de monsieur Lopin !
– Oh, vous savez, au village, tout le monde l’appelle Ursule !
– Ne discute pas et rentre chez toi !
   Vexé, je fais mine de rebrousser chemin, mais pour mieux prendre un petit sentier caillouteux qui me permettra de contourner le cordon de sécurité.
   Voilà, d’ici, je peux voir à une distance raisonnable ce qui se passe, tout en étant caché par des buissons. Des gendarmes entrent et sortent de la ferme, j’aperçois le Maire, le Docteur Sarkissian, et d’autres personnes de la commune que je n’arrive pas toutes à identifier. Ah, les faits commencent à se préciser puisque les gendarmes tendent un ruban autour de la bâtisse à une distance suffisamment respectable pour que les gens ne puissent s’en approcher. Il doit s’être passé quelque chose de grave dont le père Ursule est certainement la victime puisque je ne l’ai pas encore aperçu. Un suicide, certainement pas, il aimait trop sa petite vie tranquille.

La génèse: 

L'idée de ce second roman me vient par hasard, un matin, en buvant un café... Rien de pensé à l'avance, pas de recherches ou de réflexions préalables sur un thème particulier. Je qualifierais cette façon de fonctionner « d'instinctive » ou d'instantanée, ce qui se retrouve dans ma manière d'écrire.

Le choix d'un roman policier n'a rien de singulier, mais la particularité de cette histoire va être le personnage principal: un adolescent. Peut-être encore ce manque, en l'occurrence les lycéens, avec lesquels j'ai pris du plaisir à travailler durant une vingtaine d'années. Puis le désir que cet adolescent soit un élève de la section littéraire. Ma fille est alors en L, et je me rends compte en quoi ce baccalauréat de moins en moins attractif et tant décrié est certainement le plus difficile. Je pourrais dire que le décor est désormais planté, alors qu'il se réduit à la portion congrue. Je vais me mettre dans la peau de ce personnage et tricoter petit à petit une histoire.

A l'instar du précédent, je l'écris vite, sans avoir une idée de la fin, laquelle est pourtant fondamentale dans le déroulement de l'intrigue. Celle-ci est néanmoins réelle et captivante, le lecteur est emmené jusqu'aux dernières pages dans un suspens de bon aloi.